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Celine's blog...

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16 janvier 2007

A propos de l'auteur

D'aussi loin que je m'en souvienne, j'ai toujours été passionnée par les livres, la littérature et le théâtre. Née avec un cordon autour du cou un soir de 11 mai 1981, j'étais sans doute prédestinée à l'amour du dramatique, de la souffrance. Je nourris une étrange attirance pour les thèmes liés à la mort, à l'intangible et à la folie.

J'habite une jolie petite maison dans la périphérie de Bruxelles, dans une commune flamande, où l'on parle pourtant très peu le flamand et beaucoup tout un tas d'autres langues.Chez moi, on parle français et italien. Un mélange d'humour et de dérision à la belge, de passion et de folie à l'italienne. Enfant, mère me berce tous les soirs d'une mélodie chantée en allemand. Et déjà ses accents germaniques éveillent en moi une grande curiosité qui ne me lâchera plus.

Mes classes de la maternelle au BAC, je les passe à l'école européenne Bruxelles II. Une ambiance sûrement surréaliste et qui fut mon quotidien le plus banal pendant quatorze ans. Des cris et des insultes dans toutes les langues de l'union de l'européenne, un contact permanent avec d'autres cultures, une diversité à l'européenne que j'ai vécu dans toute son ampleur.

A l'époque, je ne me sens pas vraiment Belge, un peu plus Italienne, et tout à fait Européenne. Et pour cause, nous étions l'avenir de l'Europe! :) L'hymne européen résonnait à chaque évènement de l'école un tant soit peu officiel.

Mon plus grand coup de foure: mon professeur de français complètement illuminé pour qui la littérature ne semblait avoir aucun secret... il vient d’Alsace et nous cite des phrases en allemand sur un ton théâtral. L’année de mes onze ans, il nous fait lire Le Grand Meaulnes, véritable ouverture sur de nouveaux sentiments dont je ne connaissais pas vraiment la notion jusque là. Le mystère et  la mélancolie… Et puis plus tard, la folie dont Les chants de Maldoror sont pour moi très représentatifs. Entre temps, je suis aussi touchée par Laforgue et ses Complaintes : de la folie mêlée à la dérision et à la décadence, un cocktail détonnant.

En 1999, je rentre à l’Université Libre de Bruxelles. J’entame des études en langues et littératures modernes, orientation allemand-italien. Pendant ces quatre ans, deux coups de cœur. Pirandello et son roman psychologique Io, Nessuno e Centomila. Le personnage est soumis tout au long du roman à une décomposition de son identité qui le plonge dans la folie.

Et puis, totale révélation, pour moi le livre des livres, Rilke et son roman Die Aufzeichnungen des Maltes Laurid Brigge : véritable éloge de la mort et de la folie dans un monde en perdition. En première licence, je passe six mois à
Berlin. Je découvre enfin la ville du roman Berlin Alexanderplatz d’Alfred Döblin.

Mon diplôme de 2ème licence (maîtrise) en poche, je me lance dans un master en politique internationale. Et enfin, je pars en 2005 étudier un semestre à Boston, Massachusetts.

J’en profite pour mourir de froid de janvier à mars sous la neige et parfois même attendre le bus public sous une température qui frôle les –30 degrés !! Je me baigne dans l’eau glacée de l’Atlantique au mois de mai ; je goûte au plaisir des donuts, Starbucks, et véritables hamburgers… je profite de la vie tout en découvrant la littérature américaine et l’art de faire les débats publiques.

Aux Etats-Unis, Belges, Français, Allemands,… se sentent pour la première fois profondément Européens. Peut-être  l'Europe a-t-elle que ses citoyens s’échappent loin, très loin du vieux continent pour voir une identité européenne se construire et se développer?!

Retour enfin au bercail. Le bruit incessant des dortoirs à laisser place au silence de ma brousse bruxelloise. J’entame une dernière année (enfin !) en journalisme européen à l’Ihecs, en plein centre ville. Je ne parcours plus de long en large la côte Est mais suit tous les matins de la grand-place au Mannekenpis le flot des touristes, surtout asiatiques, qui viennent visiter la capitale en 3 heures chrono. L’Ihecs et sa superbe vue sur la célébrité locale dérisoirement minuscule… et peut-être au bout un métier palpitant et une
Europe plus vivante. A la fin de cette année journalistique, un stage à la Commission européenne, Direction Générale Communication. Je ne vis plus à travers les livres mais suis désormais bien placée pour suivre tous les évènements, la réalité en direct.

Enfin, ce stage m'ouvre les portes d'un interim d'abord à la DG COMM et puis à la DG INFSO (Information Society), je suis dans les entrailles de la machine bureaucratique européenne, les yeux grands ouverts afin que rien ne m'échappe...

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